Voilà les étapes pour l’installation d’Arch sur un ancien mac.

  1. Créer une clé USB bootable

    diskutil list
    		diskutul unmountDisk /dev/disk2
    		dd if=~/Download/image.iso of=/dev/disk2 bs=8192
    		diskutil eject /dev/disk2
  2. Lancer l’installation

    Brancher la clé, allumer l’ordinateur en maintenant la touche option (alt) enfoncée. Choisir EFI BOOT.

    On arrive dans archiso, l’utilitaire d’installation. Tout d’abord, on met le clavier en azerty :

     loadkeys fr

    Ensuite, vérifions qu’on est en mode EFI :

     efivar -l

    Si quelque chose s’affiche, c’est que les fichiers EFI sont bien là. C’est bon.

    Il faut à présent partitionner le disque. Le plus simple est d’avoir un boot (EFI) et un root. J’ai décidé d’ajouter un swap. Cette dernière partition vient en renfort de la mémoire, et aide en cas de veille prolongée (ce qui peut arriver sur un serveur).

    Mon disque est /dev/sda. On va le partitionner ainsi :

     parted /dev/sda

    Je dispose déjà d’un boot EFI et n’y touche pas.

    Structure finale :

     . /dev/sda
    		 |_ sda1     boot
    		 |_ sda2     root
    		 |_ sda3     swap

    Il faut ensuite formater les différents membres :

    mkfs.vfat -F32 /dev/sda1
    		mkfs.ext4 /dev/sda2
    		mkswap /dev/sda3
    		swapon /dev/sda3

    Ensuite, monter les disques :

    mount /dev/sda2 /mnt
    		mkdir -p /mnt/boot && mount /dev/sda1 /mnt/boot

    Il faut à présent installer des paquets de base. Pour cela, vérifions qu’il y a internet (avec câble ethernet) :

     ping gnu.org

    Puis

    pacstrap /mnt base base-devel linux linux-firmware vim networkmanager dhcpcd

    Maintenant, générer un fichier fstab :

    genfstab -Up /mnt > /mnt/etc/fstab
    		vim /mnt/etc/fstab

    Il faut que les lignes se finissent ainsi :

    • boot:1
    • root:2
    • swap:0

    De plus pour le root (ext4), on peut écrire rw,relatime,data=ordered,discard

    On peut passer à l’étape suivante :

     arch-chroot /mnt /bin/bash

    Il faut générer les langues souhaitées :

     vim /etc/locale.gen

    (décommenter les lignes correspondantes) puis

     locale-gen

    Ensuite, expliquer au système comment se comporter :

    echo LANG=en_US.UTF-8 > /etc/locale.conf
    		echo KEYMAP=fr > /etc/vconsole.conf
    		echo nom_de_lordinateur > /etc/hostname

    La première ligne met en place la langue utilisée, la seconde le clavier, et la dernière donne un nom à la machinne.

    Il faut ensuite gérer l’heure et la data :

    ln -s /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime && hwclock --systohc --utc

    Ajouter des métriques :

     echo "coretemp\napplesmc" >> /etc/modules

    Mettre en place internet pour le redémarrage :

     systemctl enable NetWorkManager && systemctl enable dhcpcd

    mettre un mot de passe admin :

     passwd

    Finalement, le bootloader. Partie cruciale (sans elle, il faudra redémarrer l’installation à zéro)

    pacman -S dosfstools
    		bootctl --path=/boot install
    		echo "default arch" > /boot/loader/loader.conf

    Et pour finir :

     vim /boot/loader/entries/arch.conf pour écrire :
    title Arch Linux
    		linux /vmlinuz-linux
    		initrd /initramfs-linux.img
    		options root=/dev/sda2 rw elevator=deadline quiet splash
    		resume=/dev/sda3 nmi_watchdog=0

    On peut redémarrer ! Il faut simplement partir proprement :

    exit
    		umount -R /mnt
    		reboot

    Penser à enlever la clé usb, et se connecter avec le compte root créé.

  3. Résultat

    image

    Depuis, le site tourne sur cette machine.